La Société Générale lance un hackathon panafricain 

Ledit concours qui a 14 000 euros à la clé pour les 3 premières équipes, est ouvert à l’ensemble des développeurs et startups de la région subsaharienne. 
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La banque réinventée… au service du client, c’est le rêve de la Société Générale. Pour y parvenir, elle met le client à contribution. Elle a lancé ce 8 janvier 2016, le premier hackathon panafricain intitulé « Réinventons ensemble l’expérience client en agence ». Le concours qui va se dérouler les 6 et 7 février prochains à Dakar au Sénégal, a,  à la clé, la somme de 14 000 euros pour les 3 premières équipes soit 8 000 euros (5 247 656 XOF) pour le 1er prix, 4 000 euros (2 623 828 XOF) pour le 2ème et 2 000 euros (1 311 914 XOF) pour le 3 ème prix.
Le concours organisé en partenariat avec Jokkolabs et Bluenove est ouvert à l’ensemble des développeurs et des startups de la région Afrique subsaharienne. Les inscriptions sont ouvertes en ligne sur le lien http://innovdaysafrique.jokkolabs.net jusqu’au 20 janvier 2016 à minuit pour des équipes constituées de 2 à 4 personnes. Le jury composé de dirigeants du groupe Société Générale se réunira le 10 février 2016 et les 3 équipes lauréates seront connues et  récompensées.
« L’Afrique est un territoire en constante évolution et nous avons su nous y adapter et nous développer depuis plus de 100 ans. L’innovation fait partie de l’ADN de notre groupe et les initiatives que nous menons sur le continent africain sont représentatives de cet ancrage ; par exemple en 2013, avec le lancement de Manko, notre offre bancaire nouvelle génération au Sénégal, ou bien en 2015 avec le lancement d’une offre de mobile banking panafricaine. Nous nous réjouissons à l’idée d’organiser ce challenge qui représente pour nous une opportunité de faire émerger de nouvelles idées qui pourront, le cas échéant, être développées dans l’ensemble de nos filiales en Afrique subsaharienne », indique Alexandre Maymat, Responsable Afrique pour le groupe Société Générale dans un communiqué de presse.
 Présent dans 18 pays africains, le groupe Société Générale possède un positionnement unique sur la région, qui lui permet d’offrir à ses clients l’expertise et le savoir-faire d’une banque internationale et la proximité d’une banque locale. En Afrique, le Groupe accompagne les économies locales et sert près de 3,3 millions de clients dont 150 000 entreprises.
Armelle Nina Sitchoma
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Hello from Douala

Porte d’entrée du Cameroun de par son port et son aéroport, la capitale économique du Cameroun regorge des coins et cadres magnifiques pour un séjour agréable.

« Le dernier comptoir colonial » un cadre chic, où l’on peut manger des mets typiques du Cameroun, prendre une boisson en plein air avec une vue sur la mer à Essenguè. « Wa’Za Park », Bar Lounge- Show Room Boutique situé à Makepe Carrefour Rhône-Poulenc. Un endroit ouvert où l’on peut boire une bière avec en fond musical du jazz, du funk, de l’afroPop et de la musique des années 80/90. L’on peut également tester ses talents de chanteurs en participant au Kara-Ok. Le « Lynk », un bar-lounge avec un décor simple où l’on peut se rafraîchir et organiser de petites rencontres entre amis à Bonapriso. « Le Palais » situé en plein cœur de Bonanjo, offre un espace royale pour se détendre. Des sites. Des Lieux. Des décors. Inimaginables. Pourtant là. Proche de nous. Des cadres qu’on pense toujours loin de nous pourtant ils sont à portée de main.DSC_0576.jpeg

Vendre la destination Douala. Faire découvrir aux doualais en particulier, aux camerounais et les étrangers en général le potentiel touristique de la métropole économique. C’est le voeu de Diane Audrey Ngako, promotrice du site internet Visiter l’Afrique. Elle a mis sur pied un concept dénommé #HelloDouala, un événement qui vise à susciter l’amour du voyage et des  sorties chez tout le monde et les amener à partager leurs bons plans avec les autres. C’est dans cette optique qu’elle a organisé le Dimanche 20 Décembre 2015, un brunch dans un décor féerique au quartier Bonapriso à Douala.IMG_-l3zrmy.jpg

Le but, susciter chez les habitants de Douala l’envie connaître leur ville. (Oui il y a des gens à Douala qui ne connaissent que Bonapriso, Bonanjo, Akwa, Bali). Des personnalités issues du monde des médias, de la culture et du tourisme se sont retrouvés autour d’une table, ont partagé un repas, des cocktails réalisés par le personnel du restaurant IYA venu de Buea, avant d’avoir un échange sur les multiples ressources qu’offre la destination Cameroun. Trouver des astuces pour mieux vendre l’Afrique en miniature qu’est le Cameroun.《L’objectif principal de ce #HelloDouala était de réunir dans un cadre agréable des personnes avec qui nous pouvions nous épancher sur les multiples destinations qui peuvent susciter de l’envie de venir au Cameroun》, précise Diane.

En Janvier 2016, Visiter l’Afrique sortira une nouvelle version de son site qui sera bilingue (anglais et français). La plateforme touristique vise à africaniser son audience tout au long de l’année 2016, ainsi d’autre d’évènements du type Hello Douala verront le jour, rassure la promotrice. Alors… quelle ville sera la prochaine sur la liste? Nairobi? Lagos? Kinshasa? Restez connecté sur le site Visiterlafrique.com pour plus d’informations.

« Visiter l’Afrique » est une plateforme numérique, interactive et collaborative, dédiée au tourisme et à la culture sur le continent africain. le site permet à des voyageurs de partager avec les autres, leurs carnets de bord. Là, des habitants racontent leur quotidien et font découvrir leurs petits coins de plaisir, leur village, leur ville et leur pays. “Visiter l’Afrique couvre le continent d’Est en Ouest et du Nord au Sud, grâce à la collaboration et à la participation des passionnés de l’Afrique, indique Diane Audrey Ngako.IMG_-3star2
Pour motiver les invités à jouer au jeu, deux jeux concours ont été lancés sur place. Le premier était en partenariat avec la compagnie ECAir  qui a offert un billet aller/retour Douala – Brazzaville et le second avec le restaurant IYA BUEA qui offre un week-end à Buea tout frais inclus (logement, repas) à un invité. (Les gens des autres villes ne soyez pas jaloux votre tour arrive.) « Bien que l’évènement ait eu lieu à Douala, nous sommes conscients que tout ne s’arrête pas à la capitale économique. Nous pensons déjà à un Hello Yaoundé, Hello Buea et pourquoi pas un Hello Garoua « ,annonce la promotrice de la destination Cameroun. L’idée derrière est de faire voyager les gens, d’aller là où on ne nous attend pas, ouvrir les frontières.

Nous sommes le 31 Décembre 2015. Dernier jour de l’année. Le mois où les gens se déplacent, voyagent, découvrent de nouveaux cadres pendant les fêtes de fin d’année. alors si durant votre séjour à Douala ou partout d’ailleurs dans le Cameroun, pourquoi pas en Afrique, vous avez découvert un endroit chic, n’hésitez pas être contributeur pour le site et partager votre bon plan avec les autres. Vous pourriez peut être gagner des lots. Alors à vos jeans baskets et valises… explorez votre quartier, votre ville, votre village, votre région, votre pays, votre continent.
Je ne saurais finir ce billet sans vous souhaitez une bonne et heureuse année 2016. Je vous reviens si Dieu le veut bien en 2016. Avec votre blog un peu plus relooké. J’espère que la surprise (qui n’en est plus une parce que je viens de vous le dévoiler) vous plaira.

Armelle Nina Sitchoma

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Bonne et Heureuse année 2016

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Cameroun : Le gouvernement en guerre contre le transport clandestin

C’est une des résolutions adoptée lors de la 2ème conférence semestrielle des Gouverneurs des Régions qui s’est tenue à Yaoundé du 9 au 11 décembre 2015.
La route ne tue pas mais c’est nous qui tuons, a-t-on coutume de dire. Les chiffres des victimes des accidents de la circulation sont peut être en baisse, mais le constat est alarmant. 900 personnes sont mortes des suites d’accidents au Cameroun en 2014 et on dénombre plus de 4000 blessés par an. Jusqu’en 2010, le nombre de victimes sur les routes au Cameroun se situait au dessus de la barre de 1200 tués par an. Même si ce chiffre a baissé depuis lors, ce sont toutefois des pertes énormes.

Réunis à Yaoundé du 9 au 11 décembre dernier pour la 2ème conférence semestrielle des gouverneurs des régions, sous la diligence du ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, les membres du gouvernement ont étudié le problème et essayé d’apporter les solutions adéquates.
Dans l’exposé fait par le ministre des Transports du Cameroun aux gouverneurs des régions, sur le sous thème « sécurité routière et lutte contre le transport clandestin », il ressort que le transport développe l’économie en contribuant à hauteur de 5,8% du PiB du Cameroun et pourvoi à 435 855 emplois. Il représente 6,8% des charges de fonctionnement des entreprises et 8,8% de dépenses des consommations des ménages. L’émergence souhaitée du Cameroun passe nécessairement par le développement des activités de transport. Cette exigence est d’autant plus accrue dans le secteur routier qui a lui seul assure près de 90% de la demande intérieure de transport voyageurs, 75% de la demande de transport des marchandises. Ces demandes s’observent aussi bien dans les villes que les campagnes.
Pour maintenir le cap, la sécurité routière doit être de mise et la préservation du capital humain encore plus. A cet effet, l’Onu recommande la sensibilisation, le contrôle et la répression des comportements belliqueux sur la voie publique, source d’accident de la circulation. L’autorité administrative quant à elle doit mettre en mouvement les acteurs chargés de la sensibilisation et les forces chargées du contrôle répressif.
« La lutte contre le transport clandestin qui a comme enjeux la répression d’une activité illicite qui est source d’insécurité, qui porte atteinte aux intérêts légitimes des transporteurs en règle et qui parle de revendications qu’elle suscite de la part de ce dernier, constitue une menace à l’ordre public et à la paix sociale », indique Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. Tout contrevenant au transport clandestin risque une peine d’emprisonnement de 3 à 6 mois et une amende de 500.000 à 5.000 000 de Fcfa.5f8d9-6a00d83451ce8669e20120a790782b970b-pi
Pour sa part, le gouvernement après concertation avec tous les acteurs du secteur, le Premier Ministre, chef du gouvernement, a créé par arrêté 120/CAB/CM du 13 novembre 2015, un comité national de lutte contre le transport routier clandestin. Pour opérationnaliser cet acte majeur du chef du gouvernement, le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation et le ministre en charge des transports, ont pris l’arrêté conjoint n- 001/Minatd /nbne du 16 novembre 2015, portant création, organisation et fonctionnement de la brigade spéciale de lutte contre le transport routier clandestin. Cette brigade est placée respectivement sous l’autorité des sous préfet au niveau des arrondissements, des préfets au niveau des départements et des Gouverneurs au niveau régional des comités. « Le gouvernement nous engage ainsi à appliquer cette mesure avec toute la rigueur nécessaire, mais aussi pour le tact que requiert les contacts avec les milieux sociaux », souligne Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Cette lutte contre les transports clandestins doit, comme dans toutes démarches de préservation de l’ordre public, privilégier une intense activité pédagogique et de sensibilisation, une veille permanente dans le milieu des transporteurs et les contacts fréquents avec les principaux opérateurs. Espérons seulement que ces arrêtés ne viennent pas à rejoindre la multitude déjà dans les tiroirs et dont personnes ne se préoccupent de la mise en application.

Armelle Nina Sitchoma

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Dispenser des cours payants sur le web

La plate forme http://www.training4plus.net donne la possibilité aux professeurs nationaux et internationaux, aux spécialistes de gagner de l’argent en proposant des contenus en français.Be an Instructor for Training4plus.net

Le 14 novembre 2015 a eu lieu à l’université catholique St Jérôme de Douala au Cameroun, la 7 ème édition du Barcamp Cameroon. Le Barcamp c’est quoi? C’est une sorte de non-conférence, des ateliers-événements participatifs, une plate forme où les passionnés de tous les domaines de la société numérique et de la technologie tels que les entrepreneurs, les amateurs, les blogueurs, les journalistes, les militants et les étudiants se retrouvent pour discuter des opportunités et des défis auxquels nous sommes confrontés en cette ère technologique et également proposer toutes les dernières innovations en matière d’applications Internet, de logiciels libres et de réseaux sociaux au Cameroun. Des projets pouvant favoriser l’éclosion de l’écosystème technologique au Cameroun.cc947675ce0ac0c98617f27425843c35_XL

          Lors de cette rencontre, j’ai assisté à la présentation de l’application http://gcehelper.com/. En effet, GCE HELPER est un réseau social pour des enseignants et étudiants. Une sorte de moteur de recherche mais animée par des personnes où des élèves viennent poser des questions et obtiennent des réponses grâce à un réseau d’enseignants derrière la plate forme. Ce service est utilisé par environs 3000 personnes dans 27 pays. Comme cette plate forme, il y a une multitude d’offres sur internet qui peuvent contribuer non seulement à booster le niveau scolaire des élèves mais peut offrir d’autres opportunités aux enseignants. Tient. Il y a par exemple ce service qu’offre la plate forme http://www.training4Plus.net, « Be Instructor ».6831443094896.original

« Be Instructor » c’est quoi? C’est une opportunité qui permet aux spécialistes dans divers domaines professionnels de créer et déployer sur la plate forme des cours sous un modèle économique Win-Win: ou partage de revenus. Les contenus de cours de formation sur training4plus étant en anglais, les enseignants locaux ou de la diaspora, potentiels partenaires de la plate forme, sont appelés à fournir des contenus équivalents. Les cours proposés sur la plate forme sont nombreux et variés. Du digital et du marketing en ligne en passant par l’entrepreneuriat, le coaching personnel, les ressources humaines, le marketing vente, la formation essentielle, le community management et le coaching et mentorat, il y en a pour tous les profils.perfect (1)

Les professeurs, les enseignants d’universités nationales et internationales et les spécialistes sont donc attendus dans ce nouveau marché qui s’offre à eux. Créer des contenus équivalents en français ou tout simplement proposer des cours pour numérique. Pour ceux qui craignaient de souscrire aux cours de la plate forme http://www.training4Plus.net parce qu’en anglais? Vous n’avez plus de raison de paniquer… bientôt des contenus équivalents en français et bien plus.

Armelle Nina Sitchoma

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Pari gagné pour Ben Decca à Douala

vlcsnap-2015-11-17-14h59m01s964Au départ de l’aventure le pari était loin, très loin d’être gagné. Des messages et des postes de soutien à travers le hashtag #JesuisBenDecca sont nés sur les réseaux sociaux pour que le projet ne meurt pas. Les médias traditionnels, presse écrite, radio et Télévision s’y sont mis. Beaucoup n’en revenaient pas qu’un artiste de sa carrure n’ait pas de sponsor pour accompagner la célébration de ses noces de perle. Pourtant il l’a tenu. Le pari a été gagné par le comité d’organisation. L’artiste musicien Camerounais Ben Decca a fait salle comble ce samedi 14 octobre 2015 à Douala Bercy. Les 800 places de la salle de spectacles ont été prises et occupées. Les différentes allées de la salle occupées par des fans surexcités démontrent à suffisance qu’il y a certainement eu plus de billets vendus que de places assises. A 16 h le jour du spectacle il n’y avait plus de billets dans les différents points de vente. Vous connaissez les Camerounais. Spécialistes des choses de la dernière minute, ils vont supplier pour payer prix double même si c’est pour se mettre debout. De vous à moi, qui ne fléchit pas face à l’argent? Surtout que la mayonnaise a beaucoup tardé à prendre.vlcsnap-2015-11-17-14h52m55s682

Il fallait être à ce rendez-vous je vous assure. L’attente d’une h a quelque peu été ennuyeuse. Des réclamations du genre « où sont les tables et les boissons promis lors de la vente des billets » ont été entendues. Mais, lorsque l’artiste a fait son entrée royale dans la salle, tout est passé aux oubliettes. Les fans, les amis, les frères et les amoureux de la bonne musique en ont eu pour leur argent et leurs oreilles. De « l’Essewe » (danse traditionnelle de cérémonie du peuple sawa) qui a marqué l’entrée de l’artiste dans la salle à « Ebele ô Boso » (l’hymne du canton Deido), la chanson d’au revoir, le public a eu droit à un concert digne de célébration de 30 ans de carrière. 40 titres dignes et de haute facture ont été interprétés par Ben Decca et les artistes de la nouvelle génération; Ben Decca et ses copains; et enfin Ben Decca et sa sœur Grâce Decca. Près de 5h de concert pendant lesquelles le père du makossa a tenu le public en haleine. Vêtu d’un costume blanc et assis sur une chaise placée au milieu du podium, Ben Decca était le guest de la soirée. Il a tronqué cette casquette au profit de la casquette de maître de cérémonie pour s’assurer que tout se passe bien. C’est lui qui faisait monter ceux qui l’accompagnaient sur scène. Sollicité à chaque fois par ses hôtes, la foule scandait quand qu’il chantait. Entre « Muto Ka Wa » interprété par Armand Biyag, « Makossa Phoenix » fait par Martino Ngalle, « Amour à sens unique » chanté par Ben lui-même et « Sontanele » où Ben était accompagné de Grâce Decca, le public s’est levé, a acclamé, a crié, a dansé et a repris en cœur les refrains.

Comme tout anniversaire, Ben Decca a eu droit aux cadeaux. Il a d’abord eu droit à son Happy birthday chanté par son orchestre, puis à la projection d’un message vidéo de l’international camerounais Samuel Eto’o Fils qui a mis la foule en ébullition. Son beau-frère, le DG de la Cameroun Airlines Corporation est monté sur scène lui remettre un billet d’avion Douala-Paris-Douala en classe affaire. Un moment d’euphorie entre ceux qui criaient le beau! Le beau! Le beau! Et ceux qui scandaient le DG est la!

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Message surprise d’Eto’o à Ben

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Le DG de @camairco remet son cadeau

A travers la célébration de ses #30AnsdeCarriere, même si en réalité il en est à 33 ans, Ben Decca ouvrait ainsi le livre de sa vie musicalement parlant bien sûr. Et pour se faire, il a invité des jeunes de la nouvelle génération comme Armand Biyag, Gaelle Wonje, Jacky Kouoh, Amour Dicka, Kaissa Pakito, Dino Flo, Sandra Ebenye, Dany Muna et la jeune Guineenne Alama Kante pour transmettre le témoin.

Si vous avez ratez cette première étape il ne se fait pas tard. L’étape de Yaoundé c’est ce 21 novembre prochain dans la salle de spectacle de l’hôtel le Falaise. Les pass coutent 10 et 15.000FCfa.

Quelques séquences du concert de Douala pour vous mettre l’eau à la bouche

Par Armelle Nina Sitchoma 

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Ben & Grâce Decca

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Ben et Kaissa Pakito

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Ben & Ebeny Donald Westley

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Ben et Gaelle Wonje

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Alama Kante et Ben Decca

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Camair-co endettée de 33 milliards de F.Cfa

La Cameroon Airlines Corporation a vu sa dette augmenté de près de 9 milliards en l’espace 5 mois.

La dette fournisseur de la Cameroon Airlines Corporation s’élève à ce mois de novembre à 33 milliards de F.Cfa. La révélation a été faite ce mardi 3 novembre 2015 par Jean Paul Nana Sandjo, le directeur général. Ladite dette s’élevait à 24 milliards et demi de FCfa au mois de juin 2015 et a connu une hausse de près de 9 milliards en seulement 5mois. Un caillou dans le pied de cette compagnie qui selon son directeur général, «tire l’entreprise vers le bas »

L’on a également appris du directeur général lors de cette séance de travail entre le ministre des Transports, la tutelle et le personnel de Camair-Co que l’entreprise fait une recette de 2 milliards et demi par mois et plus d’un milliards est demi est injecté dans la dette. Une situation qui crée un déficit énorme et freine le décollage effectif de la compagnie. Ladite rencontre s’est déroulée dans l’une des salles du bâtiment en chantier de l’immeuble siège de Camair-Co à Bonanjo. L’immeuble n’affiche pas fière allure mais le DG rassure qu’ils vont l’intégrer au mois de Mars 2016, les travaux de réhabilitation étant déjà réalisés à 70%.20151103_094143    20151103_094914

Camair-Co compte 716 employés pour 3 avions. Un boieng 767-300 ER et deux avions 737 pour des vols locaux. Un ratio de 240 personnels par avion, qui va baisser à 140 personnes par avion au mois de décembre 2015 avec la mise en circulation des 2 avions MA-60.

A la base aérienne de Douala, garage de la Camair-Co situé à l’ancien aéroport, ce mardi 3 novembre 2015, le « Dja », les 2 « MA-60 » et 2 hélicoptères militaires sont présents. Le bruit assourdissant qui résonnent dans les oreilles prouve bien que nous sommes dans un atelier de travail. Les MA-60 passent aux derniers réglages avant la mise dans les airs.IMG-20151103-04496IMG-20151103-04495IMG-20151103-04497

Face à cette descente aux enfers de la Camair-Co, le ministre des Transports propose « la thérapie de choc c’est d’abord la volonté politique et la détermination qu’affiche le président de la République en faveur du redressement de Camair-Co. Au moment où je vous parle, le diagnostic a été posé. Je puis vous dire que dans les prochains jours, vous aurez connaissance des mesures qui seront prises mais ce dont je puis vous assurer, c’est que le chef de l’Etat fait de Camair-Co son affaire personnelle. En ma qualité de ministre de Transports, ministre de tutelle de Camair-Cpo, je suis à sa disposition pour mettre en œuvre les mesures prescrites.» dit Edgard Alain Mebe Ngo’o.

En attendant que la 11 ème province du Cameroun décolle et que son étoile brille sur tous les cieux,  le ministre des Transports annonce que instruction déjà  a été donnée à l’autorité aéronautique pour la certification des avions MA-60 dont les vols sont prévus pour bientôt.20151103_121921

Entre temps, l’aéroport de Douala qui sera fermé bientôt pour la réhabilitation des chaussées aéronautiques, fait 35 vols en départ / arrivée, 100 vols en survol et accueille 2300 passagers par jour. Il accueille 45.000 vols sur les 60.000 que gère l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, Asecna par an sur le territoire camerounais.

Armelle Nina Sitchoma

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Booster son entreprise en développant le branding du personnel

La plate forme www.training4plus.net mise sur pied pas la société BroadHup (broadening your business), propose des formations à moindres coûts, visant à renforcer le développement personnel des cadres dans les entreprises, qu’ils soient dans les Pme, les entreprises publiques, les parapubliques et les multinationales, afin qu’ils mettent ces nouvelles compétences au service  de leurs sociétés et les rendent plus compétitives.FB_IMG_1446602683171

50 petites et moyennes entreprises (Pme) marocaines seront présents à la 4ème édition du salon international de la Pme camerounaise qui se tient  du 5 au 9 décembre 2015 à Douala au Cameroun. 150 Pme camerounaises exposeront leur savoir-faire aux côtés de celles-ci pour pouvoir nouer des partenariats. Ce sera donc une occasion pour beaucoup d’entreprises camerounaise, qui peinent à trouver des financements, de susciter de l’intérêt, de séduire des partenaires afin de signer des coopérations. Seulement, nos entreprises ont-t-elles le portefeuille nécessaire pour se vendre à l’extérieur ? Ont-elles des hommes qu’il faut pour les négociations ? Il est encore temps de se recycler avant le jour-j. La solution vient de la plate forme www.training4Plus.net qui offre des formations pour booster le développement personnel des employés, cadres, promoteurs et responsables de Pme, personnels des administrations publiques, parapubliques afin de dynamiser leurs structures et les rendre compétitives et rentables.6381443085431.original

« Le coaching et mentorat », « Bâtir de meilleures équipes », « construire l’image de marque », «Gérer le stress », « la gestion du temps » ou encore « comment gérer ses connaissances », sont autant de modules de formation qu’offre la plate forme. Des cours qui, mis en application au quotidien par des cadres et employés d’une société, permettent de mieux implémenter une entreprise et booster sa croissance. Elle donne des astuces pratiques et efficaces pour être bon manager, comment construire et avoir une bonne équipe et comment acquérir les talents de négociateur.6481443086490.originalLes multinationales ne sont pas en reste. Le personnel d’une entreprise doit refléter l’image de marque de sa société tant par son intellect, son vestimentaire que par sa façon de s’exprimer en public. Je dis ceci parce que je regardais la réclame sur la Crtv l’autre jour. Il y a un responsable marketing d’une société qui vantait un produit que la société venait de mettre sur le marché. A la fin de son propos, au lieu de placer le produit, il l’a plutôt tuer et sa société a pris un coup. Bref il n’y a rien de plus énervant que de voir le responsable d’une entreprise ou d’une société incapable de vendre du rêve en parlant de la société qui l’emploi. Pour palier ce type de désagrément, http://www.training4plus.net propose le module, « conquérir votre peur de parler en public », c’est un module de 11 session qui traite de comment vaincre ses peurs et dompter son public.

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Des cours alléger et à moindre coût. Entre 20 et 35 dollars soit 12 et 20.000 FCfa. Paiement en ligne sur PayPal. Cours reçus par le même canal, lisible sur téléphones, tablettes et ordinateurs. Transportables facilement.6401443177640.original

Les enseignements sont en anglais, de quoi améliorer et parfaire son bilinguisme. Pour ceux qui disent comme moi que c’est le Cameroun qui est bilingue et non les Camerounais et que tout doit se faire en français ne vous inquiétez pas. La solution à votre inquiétude c’est pour bientôt.  Just wait…

Armellle Nina Sitchoma

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Les chutes magiques d’Ekom Nkam

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Deux chutes. La chute mâle à droite et la femelle à gauche selon la légende des riverains. 80 mètres de hauteur et 20 mètres de profondeur. une autre chute tout à côté dénommée la chute des rochers. Trois clichés. Des merveilles de la nature. Comme les chutes, trois vues permettent de mieux contempler et apprécier. Là vue du sommet qui permet de voir naissance des chutes, la vue de face là on voit le fleuve se separer en deux et le pied des chutes pour voir la grandeur et prendre un bain de brume. Situé à Melong II dans le département du Moungo. Le fleuve Nkam qui chute au village Ekom pour donner #EkomNkam sort de la localité de Yabassi avant de se jeter dans le Wouri. Le film « la légende de Tarzan » a été tourné sur ce site en 1982. Selon Serge Enanba, un guide sur le site, c’est depuis le tournage de ce film que le site est devenu touristique. J’y étais. C’était juste magnifique! Vous êtes à Douala et vous voulez vous régénérer à #EkomNkam? Suivez-moi…20151024_091846

Le jour se lève peu à peu sur la ville Douala ce samedi 24 octobre 2015. Le temps est doux. Le ciel dégagé. Un climat qui encourage et incite à aller à la découverte de l’inconnu. Mon inconnu ce jour se trouve à Melong II. Debout à 6h, quelques minutes plus tard je suis en jeans, t-shirt et baskets. Prête pour l’aventure. 7h, en route pour le point de départ. Immeuble socar. La plupart de mes compagnons de route sont déjà là. Il y a toujours ceux qui ont une autre conception de la ponctualité. Toujours donner 1 h d’avance à ceux-là si on veut qu’ils soient là à temps. 8h30 décollage du bus direction pénétrante est de Douala. La chance est avec nous. Le pont sur le Wouri est libre. La circulation fluide.

De Douala à Melong II, il faut traverser 17 localités. Sortie de Douala, nous voilà à Bomono puis Dibombari. Ces deux localités sont des points de vente des miondos (un complément fait à base de tubercule de manioc et emballé dans les feuilles qui accompagne le très célèbre plat de Ndolè). Vient donc Souza. A 33 km de Banga, on est stoppé par des éléments du peloton routier. Le chauffeur sort avec un billet de 5000 et revient avec 4500Fcfa. Dossier complet ou pas, il faut passer à la caisse. C’est seulement 500 Fcfa. Quelques minutes de trajet, le village kompina et ses noix de palme nous parfument l’odorat. Après Kompina, il y a Kombe puis Muyuka. 9h30 et déjà les vendeurs du poste de péage de Muyuka-Mbanga, tous vêtus avec des maillots verts, rouges et jaunes de l’équipe nationale du Cameroun proposent du maïs bouillie. La ville est le fief de la vente des « menyanga », huile de palmiste en français. Cap sur la ville de Mbanga. Notre arrivée coïncide avec le départ du train de Mbanga pour Kumba. Nous traversons les bananeraies et les plantations de plantains de Njombe et Penja, ainsi que les ananas, les papayes solos et les pastèques de Loum. Lohe, Manjo, Manengole avec la belle vue du Mont Manengouba, Eboné Nkongsamba, bare-bakem et nous voilà à Melong II.

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Le bus quitte la nationale n°5 et emprunte un sentier non bitumé. 9 km de route parsemé d’un paysage pittoresque. Entre les secousses du véhicule sur la route caillouteuse, les ravins de part et d’autres de la route, les champs de maïs, les palmerais et les herbes qui couvrent la route par endroit, il y a de quoi être partagé entre un sentiment peur et de bien-être. Après 30minutes de route, on aperçoit une barrière en bambou qui montre que les chutes ne sont plus loin. Après la barrière, la voiture gare. A notre descente du bus, nous sommes accueillis par une fine pluie. Juste le temps de nous souhaiter la bienvenue et elle a cessé.PicsArt_10-28-09.54.30

L’espace est aménagé. Un petit jardin dans la forêt. Il y a des boukarous faites en bambou. C’est dans le Boukarou N°1 que se paie les tarifs de la visite soit 2000 FCfa par personne que vous soyez nationaux ou expatriés et 500 FCfa pour les caméras et appareils photos. Puis un guide est mis à votre disposition. La suite de la visite ne se raconte pas elle se vit. Elle est très éprouvante et en même temps magique.

Une petite balade en image ça vous dit ? Alors suivez-moi. Même si l’appareil photo ne peut transmettre fidèlement ce qui se vit en réalité.

NB: Bien manger avant de se lancer dans l’aventure. La balade peut faire 2h et est très éprouvante. Toujours arriver à la dernière marche du pied des chutes, la sensation là bas est… exceptionnelle, magnifique, magique et régénératrice. 

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Ce voyage nous a été offert par #JovagoVoyage, le premier site de réservation d’hôtel en ligne. Selon son président, Jovago s’inscrit comme un acteur global du développement du tourisme au Cameroun. Dans cette perspective, le souhait de jovago est de faire connaître à l’ensemble de la population camerounaise, les trésors cachés du pays et développer chez elles l’envie du voyage, de la découverte et le goût de l’aventure.

Je suis allée jusqu’au pied des chutes. Là, j’ai vraiment pris mon pied. La brume que renvoie l’eau quand elle s’écrase est magique, une essence régénératrice. Elle vient de partout et se pose sur vous avec douceur et agressivité en même temps. L’absence de réseau des différents opérateurs de téléphonie au Cameroun sur ce site, fait de lui un cadre idéal pour déstresser.IMG_20151028_233553

J’espère qu’à travers ce billet, j’ai éveillé en vous cette envie de l’aventure. En tout cas moi j’ai aimé. Prochaine destination….. j’arrive !

Armelle Nina Sitchoma

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Les métiers du web en apprentissage sur training4plus

FB_IMG_1445285343673Le monde bouge. Le monde est connecté. Les uns et les autres peuvent désormais apprendre, échanger et interagir sans se déplacer. Tout ceci grâce à internet, cet outil qui est venu bousculer les habitudes. Ce monde où tout est connecté, arrive avec une éclosion de nouveaux métiers.

Aujourd’hui, on parle de community manager, social média coordinator ou encore le digital marketing. Des secteurs biens rémunérés mais qui sont peu connus faute de modules d’enseignements. Nombreux sont les occupés professionnels, les chefs d’entreprises et les chercheurs d’emploi qui ne savent pas encore comment s’y prendre, faute de profil et de cursus académique qui cadrent avec les exigences de l’heure. Pour répondre à cette préoccupation, j’ai parcouru internet ces jours-ci et j’ai découvert ce site, #Training4plus.net. Une plateforme disponible depuis le 1er octobre 2015, qui vise à autonomiser l’Afrique à travers le E-learning ou l’apprentissage en ligne.6371443085271.original

Les cours sont disponibles sur ordinateurs, tablettes et smartphones. J’ai rentré training4plus.net dans la barre de tâche de mon moteur de recherche, une page s’est ouverte à moi. Propre, aéré, attrayante et facile à la navigation. Le bleu ciel sur le fond blanc incite à la lecture. Une présentation idéale et adéquate pour apprendre. Ce site offre des formations exceptionnelles pour un potentiel de compétence inestimable. 48 modules d’enseignements. Eeeeh oui 48 cours dans divers domaines et à des prix inimaginables sont disponibles sur le site.

Une formation en marketing numérique coûte 12.milles Fcfa par exemple. Pareil pour en savoir plus sur comment bâtir une entreprise en ligne. La planification stratégique, la gestion du stress et conquérir votre peur de parler en public sont autant d’enseignements que l’on retrouve sur training4plus. Avec un accent sur le digital. Les modules comme construire une marque sur les médias sociaux ou écrire pour le web ne sont pas en reste.FB_IMG_1445285371646

Le prix de la formation varie entre 20 dollars environ 12.000Fcfa et 35 dollars équivalent à 20.300Fcfa, le module. S’enregistrer sur la plateforme est gratuite. Le premier chapitre des cours de moins de 10 chapitres et les deux premiers chapitres pour les cours de plus de 10 chapitres sont gratuits. De quoi avoir une idée du contenu avant de passer à l’acte d’achat.

La plateforme est déployée pour les africains. 100% des enseignements sont en anglais. La version française sera disponible très bientôt apprend-t-on. Se former dans une discipline c’est bien, apprendre un métier c’est encore mieux. Rendez-vous donc sur le site training4plus.net, votre partenaire sûr pour apprendre. La fin de la formation est attesté par un certificat et le profil LinkedIn de chaque apprenant professionnel ayant bien suivi les cours est actualisé automatiquement.

Toi qui est à la fin de ta lecture, clic sur ce lien http://www.training4plus.net/courses/building-an-online-business , et à la fin de ta formation tu seras peut être un CEO.FB_IMG_1445285364648 Lire la suite

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Spectaculaire Stanislas Ambela Ze

Surnommé « A Mot », ce gardien de la paix, chargé de régler la circulation à Douala, montre un visage avenant de la police nationale.

Il est 14 heures 30 minutes au carrefour Ndokoti. Le site grouille de monde. Voitures, motos et bus se disputent la traversée de cet axe. Cinq policiers dont trois femmes et deux hommes, la mine fatiguée, se débrouillent pour décanter la circulation. Ils n’y parviennent pas. Ça va dans tous les sens. Le piéton doit être prudent pour ne pas se faire écraser par une moto ou un camion. Cinq minutes plus tard, priip ! priiiiiiip ! Quelques coups de sifflet retentissent. « A Mot » est là. Conducteurs de motos, chauffeurs de taxis et même piétons chuchotent. « Gars, attention, A Mot est là. A Mot est là ». Un ouf de soulagement se lit sur le visage de certains usagers tandis que les désordonnés sont un peu contrariés. A présent, attention à celui qui s’amuse à tenter une traversée sans son autorisation.6272425695_45cbec1986_o Lire la suite

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Boko Haram sévit à l’Extrême Nord, au Littoral on dort

Trois réunions ont été organisées entre le gouverneur et les responsables des agences de voyages, les exploitants des débits de boisson et les autorités religieuses pour l’adoption de ces mesures de prévention des actes terroristes dans la ville de Douala. Seulement sur le terrain la réalité est tout autre.

Il y a quelques jours je me suis rendue dans la région de l’Ouest du Cameroun. C’était le vendredi 7 août 2015. Je suis sortie de chez moi pour l’agence de voyage « Général Voyages » située au quartier Bépanda à 10h, dans l’espoir de prendre le bus de 12 heures. Une fois à l’agence, le décor que j’ai vu n’était pas normal. Il faut se faufiler entre la foule innombrable qui occupe la salle d’attente et les points d’embarquements. Des conducteurs de taxi et moto taxi entrent dans le quai pour proposer leurs services. Des vendeurs de bonbons, biscuits et autres friandises déambulent pour trouver de potentiels clients. Les hommes arborant des chasubles estampillées du nom de l’agence de voyages se chargent de mettre les bagages des passagers dans la soute des bus. Devant les deux caisses, une longue file interminable. Après avoir passé 10 minutes dans les rangs, j’arrive enfin devant la caisse. Le client devant moi achète un ticket pour son frère qui ne dispose pas de Carte nationale d’identité (CNI). La caissière lui demande de communiquer au moins le numéro de la CNI pour l’enregistrement.

Une fois dans le bus, des jeunes vendeurs proposent leurs marchandises. Une passagère outrée s’exclame « on a interdit la vente dans le bus nooor » et le vendeur de répondre « quand tu me vois là je ressemble à un Boko Haram ? » Avant le décollage du bus de l’agence, hormis les 70 places assises du gros porteur, des passagers étaient assis sur les marches d’escalier du bus. Le long du voyage, des patrouilles ont certes stoppé le bus pas pour le contrôle des passagers, mais pour récupérer des billets de 500 F. Cfa aux chauffeurs. Quid des mesures prises par le gouverneur de la région du Littoral à savoir « le retrait du permis et la mise en fourrière des véhicules en surcharge, de débarrasser les agences de voyages des activités inutiles et se limiter uniquement à l’embarquement et au débarquement des passagers, de l’interdiction des ramassages sur les routes nationales, de installation des vidéosurveillances et détecteurs de métaux dans les agences de voyages pour la fouille des bagages et les passagers ? Bref autant de mesures sécuritaires et salutaires qui avaient été prises pour la sécurité des voyageurs.

Je vous raconte mon voyage parce que je m’interroge sur les mesures de sécurité anti Boko Haram qui ont été prises et adoptées le 27 juillet 2015 par le gouverneur de la région du Littoral. J’ai l’impression que personne, ni le gouverneur, ni les forces de maintien de l’ordre, ni même les populations ne se soucient  de la mise en application de ces mesures. Pourtant trois réunions se sont tenues, oui trois, parce que les responsables des agences de voyages ont d’abord été convoqués pour adopter unanimement les dispositions de sécurité en ce qui concerne le secteur des Transports. Puis une rencontre a eu lieu avec les exploitants de débits de boissons, cabarets, snacks et hôtels. Où des dispositions telles : l’installation des détecteurs de métaux, des portiques de Sécurité et des systèmes de vidéosurveillance devraient être effectifs dans les boîtes de nuit, hôtels et snacks. Que ces derniers renforcent l’effectif des vigiles et gardiens en fonction de la menace et débarrassent les hôtels, débits de boisson, snacks et restaurants des personnes oisives. Les heures d’ouverture et de fermeture des débits de boisson notamment 6h-21h pour les ventes à emporter et 6h-24h pour les ventes à consommer sur place. Tout contrevenant s’expose au retrait de sa Licence et la fermeture de son institution. On est même allé jusqu’à conditionner la tenue des réunions et conférences dans les hôtels sur autorisation du sous-préfet compétant. Du 27 juillet à nos jours rien n’est fait. Aucune mesure n’est respectée. Cela ne semble pas poser de problème.

Dans les supermarchés et les banques que j’ai côtoyés ces jours-ci dans la ville de Douala, les vigiles et agents de sécurité sont plutôt là pour aider les clients à bien garer leurs véhicules qu’à contrôler qui entre et avec quoi. Pour voir la gravité du laxisme des autorités, il faut se rendre dans les services du gouverneur lui-même. Là, le nombre de policiers posté à la guérite a augmenté. Mais, les usagers vont et viennent sans être inquiétés, ni fouillés. Seuls quelques rares personnes sont piochées au vif et sont passées à la fouille. Le plus souvent quand le gouverneur donne une conférence ou une réunion. Sinon, les jours ordinaires personne n’est contrôlée. Seule la rencontre avec les autorités religieuses semble porter des fruits. Des sacs-à-main sont désormais interdits dans les paroisses. Les fidèles eux-mêmes veillent au grain même au gré de quelques désagréments.

Ces mesures qui sont considérées aujourd’hui comme spéciales sont en fait des dispositions que tout pays normal et soucieux du bien-être de ses populations devrait adopter. Que nos autorités cessent de prendre des décisions pour les prendre et veillent à l’application des dispositions prises pour le bien de la population.

Armelle Nina Sitchoma

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Le « Regard citoyen » de Monique, Rita et Mathias

Le collectif dénommé « 3M » offre une exposition photographique le 24 avril 2015 au Carré des artistes à Bonapriso à Douala au Cameroun.expo 2

L’évocation de ces trois noms vous dira certainement beaucoup de choses. Il s’agit de Monique NGO MAYAG du quotidien Mutations, Rita DIBA de Cameroon Tribune et Mathias MOUENDE du quotidien Le Jour. Trois figures. Trois talentueux jeunes journalistes de la presse écrite au Cameroun. Ils sont souvent derrière la scène pour aider les acteurs à se faire connaitre par les Camerounais et au-delà des frontières. Aujourd’hui, ils ont décidé d’être eux aussi sur scène. En fait, de faire voir leur métier autrement. Venons-en au fait… Regroupés au sein du collectif dénommé « 3M », ils présentent en partenariat avec le Club Médiations, une exposition photographique à la galerie d’art « Carré des artistes » (derrière le supermarché casino) à Bonapriso, Douala au Cameroun, du 24 avril au 4 mai 2015. Le vernissage de cette expo photo baptisée « Regard citoyen » a lieu le vendredi 24 avril.

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« Regard citoyen » c’est notre contribution, notre vision sur la société dans laquelle nous vivons et travaillons depuis que nous sommes sur le terrain comme reporter. C’est en ces mots que Monique NGO MAYAG décrit cette exposition. Cette nouvelle vitrine vise surtout à proposer un nouveau regard sur les journalistes. Montrer que ceux-ci peuvent être créatifs, être de médias différents et avoir la même vision. Pour Rita DIBA, c’est surtout pour montrer que le journaliste ne sait pas qu’écrire des articles mais peut faire passer un message à travers l’image. Celle qui, en plus d’être journaliste est passionnée de photographie, vous présentera des clichés artistiques et de découvertes. Pour Mathias MOUENDE, cette « aventure osée » entreprise par le collectif 3M est un questionnement sur la profession et sur la société. Il explique qu’au-delà du côté esthétique, chacune des photographies à un message à véhiculée. « Regard citoyen » participe donc, d’après lui, à sensibiliser et à provoquer un changement positif des comportements.

Les tableaux, 27 au total, soit 9 pour chaque exposant, sont des clichés, des scènes de vie, qui ont marqué les trois reporters lors de leurs descentes sur le terrain pour des reportages, des voyages touristiques et des balades. Les toiles sont des photographies mises en noir et blanc artistique.

Certains parmi vous ont déjà rêvé de ce moment, rencontrer Rita, Monique ou Mathias alors voici l’occasion ultime…Rendez-vous ce vendredi 24 avril 2015 au Carré des artistes à Bonapriso, Douala, à 19h. Le vernissage de cette exposition est ouvert à tout le monde.
Je serai là et toi ?

Armelle Nina SITCHOMA

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Un grave incendie ravage la Communauté urbaine de Douala

Cet immeuble bâti en 1955 et abritant les services de ladite institution, est parti en ruine après le passage d’un violent feu dans la nuit du 6 au 7 avril 2015. Plusieurs employés de la CUD ont perdu leurs diplômes, actes de naissance, de mariage et autres effets personnels dans les flammes. 

« La  Communauté urbaine de Douala a été frappée par un incendie qui met 40% du bâtiment hors usage. » C’est en ces mots que Fritz NTONE NTONE,  Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala a décrit le grave incendie qui a ravagé le bâtiment abritant les services de l’institution qu’il dirige, lors du point de presse qu’il a donné à cet effet. D’après lui, la centaine de personnels concernés par le sinistre va être redéployés dans les autres sites de la CUD.

12h, CUD, vue principale. les sapeurs-pompiers  evaluent l'ampleur des dégâts.
12h, CUD, vue principale. les sapeurs-pompiers evaluent l’ampleur des dégâts.

Il est 11 heures ce mardi 7 avril 2015, nous sommes devant l’immeuble siège de la Communauté urbaine de Douala au quartier Bonanjo. Quelques curieux et employés sont postés sur la chaussée, devant la sous-préfecture de Douala 1er, barrée pour la circonstance. Une petite fumée s’échappe des fenêtres du premier étage de ce qu’il y’a encore un jour abritait la direction de l’Urbanisme et de la Salubrité Publique. Le milieu de l’immeuble est noir de charbon. Quelques fenêtres, de couleurs bleus ont résisté à la fureur des flammes. Les moteurs des climatiseurs du 2ème étage n’ont pas eu cette chance, tout comme les bureaux qui abritaient les services de la Comptabilité et des Finances, la direction de l’informatique et la direction de la communication. Un cordon de sécurité à été placé à l’entrée de l’immeuble pour interdire et dissuader tous ceux qui tenteraient d’entrer.

Les flammes ont débuté aux environs de 22 heures, les sapeurs-pompiers ont été alertés à 23 heures 6minutes et ont bataillé jusqu’à 5heures pour maîtriser les flammes, apprend-t-on sur les lieux. Il a donc fallu 6 heures d’horloge aux éléments des sapeurs-pompiers pour venir à bout de la fureur du feu.《Nous avons été alerté à 2 3h.  Nous sommes descendus sur le site mais on a constaté avec regret que la pression d’eau était très basse à la CUD. Ne pouvant pas nous ravitailler ici, on était obligé d’aller à l’aéroport se ravitailler puisque là bas la pression est plus forte 》, explique le Colonel MIKAîLA,  commandant du 20 ème groupement des Sapeurs-pompiers. Ses éléments et lui ont été confrontés au problème de communication incessante, les deux cages d’escaliers n’étant plus praticables à leur arrivée.

 

Vue du bâtiment brûlé.  #CUDFIRE

Vue du bâtiment brûlé. #CUDFIRE

Cet incendie a causé d’énormes dégâts mais à la CUD on reste positif. «Le cerveau de la CUD composé des dossiers physiques a été endommagé. Mais il y a des sauvegardes successives qui peuvent nous permettre très rapidement de récupérer un maximum d’information afin d’assurer la continuité du service», indique le délégué. Des études minutieuses vont être entreprises pour évaluer techniquement le niveau des dégâts et le coût des réparations.

Incendie criminel ou accidentel

L’information n’a cessé d’alimenter les conversations depuis lors. Les commentaires sont allés dans tous les sens. D’aucuns se sont posés milles et une question. Etait-ce un incendie criminel ? visait-il à dissimuler des preuves de détournement ? Bah! Une chose est sûre. De source sure, un audit était en cours depuis  plusieurs semaines déjà dans les services de la Communauté urbaine de Douala. On a d’ailleurs appris que certains directeurs ont été entendus pendant plusieurs jours.

Le personnel sinistré

L’incident s’est déroulé. Les Directions et Services brûlés ont été relogés. Le service continue. Toutefois, l’ambiance de travail en interne n’est plus la même. La plupart des employés sont mécontents. Ils ont perdu leurs documents personnels dans cet incendie. Diplômes, actes de naissance, actes de mariage et autres effets personnels calcinés. Des pièces irremplaçables. Cette tragédie est survenue alors qu’une mission de vérification des faux diplômes séjournait à la CUD. Une source concernée par le problème explique : « Nous sommes traumatisés. Nous n’avons plus de vie. Mes collègues et moi ne savons pas à quel saint se vouer à présent. » Pour palier le problème, le Délégué du Gouvernement a mis à leurs dispositions une équipe de psychologues pour les aider à surmonter et traverser cette étape.

Pour tous ceux qui craignaient pour la célébration des mariages et des actes y afférents, soyez rassurés.  La salle des actes n’a subi aucun préjudice tout comme le  bureau du Délégué du gouvernement et la prestigieuse salle de conférence Tobie Kouoh.

Noté également qu’un incendie a ravagé trois boutiques au marché central de Douala le dimanche 5 avril 2015, suite à un court circuit survenu sur un compteur électrique installé dans ledit marché. Le feu à été circonscrit grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers.

Deux enquêtes, l’une technique et l’autre judiciaire vont être ouvertes pour déterminer les causes de cet incendie grave à la Communauté Urbaine de Douala.

Stay tuned. ..

Armellle Nina Sitchoma

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